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Plébiscité par le public en 2002, au moment de sa sortie, Astérix et Obélix : mission Cléopâtre avait alors réuni près de 14,5 millions de spectateurs en salle. Un score digne de La Grande Vadrouille, de Gérard Oury, qui ne serait dépassé que par deux productions françaises par la suite : Bienvenue chez les Ch'tis et Intouchables. Vingt ans plus tard, le film est devenu un « classique. » Voici pourquoi vous pouvez foncer en salle pour le revoir.
1. Une version restaurée
Le film d'Alain Chabat ressort au cinéma en version restaurée et remastérisée, adaptée aux standards technologiques actuels, avec une image 4K et un son Dolby Atmos, dans plus de 300 salles. Un événement, d'autant que cette comédie est accessible pour seulement 5 euros la séance.
2. Une adaptation dans l'esprit de l'original
Paru en 1964, l'album BD de René Goscinny et Albert Uderzo multipliait les références au cinéma. Sa couverture même faisait un clin d'œil au péplum de Joseph L. Mankiewicz sorti l'année précédente. En portant sur grand écran un tel ouvrage, Alain Chabat prenait le risque de la parodie de… pastiche. Son adaptation s'en sort haut la main en permettant deux degrés de lecture : l'une pour les adultes en reprenant l'humour du duo de créateurs originaux ; l'autre pour les plus jeunes en y insufflant des gags plus dans l'air du temps.
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3. Un casting de luxe
Monica Bellucci, Claude Rich, Marina Foïs, Gérard Depardieu, Édouard Baer, Christian Clavier, Gérard Darmon, Jamel Debbouze, Jean-Paul Rouve…, l'affiche du film d'Alain Chabat (qui interprète lui-même le rôle de César) abonde en talents hexagonaux. Et la mayonnaise prend comme dans ces scènes improvisées que met en exergue le bonus du DVD.
4. La magie des tandems
Les films les plus drôles, c'est bien connu, opposent des duos comiques crédibles. C'étaient Fernandel et Gino Cervi dans Don Camillo (en 1952), Gérard Depardieu et Pierre Richard dans La Chèvre (en 1981), Jean Reno et Christian Clavier dans Les Visiteurs (en 1998). Mission Cléopâtre multiplie les tandems antagonistes. Outre le duo Christian Clavier et Gérard Depardieu dans les rôles-titres, Alain Chabat et Gérard Darmon mais aussi et surtout Jamel Debbouze et Édouard Baer multiplient ainsi les clashes irrésistibles.
5. Les délires d'Édouard Baer
Le comédien, doué d'une faconde peu commune, développe ici un personnage qui ressemble à celui qu'il avait inventé avec Ariel Wizman pour son émission La Grosse Boule, sur Radio Nova, entre 1993 et 1997. Beau parleur, un brin agaçant, le scribe Otis qu'il incarne crève l'écran. Cette performance incitera d'ailleurs les producteurs à proposer à l'acteur le rôle d'Astérix dix ans plus tard.
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6. Une bande originale épatante
Composée par Philippe Chany, auteur de plusieurs tubes des années 1980 (rappelez-vous « C'est la ouate » de Caroline Loeb), la BO du film compte des titres mémorables revisités. « I Got You (I Feel Good) » de James Brown, « Walk Like An Egyptian » (mais sans les Bangles), « Alexandrie, Alexandra »… ou encore « Ti amo ». Des classiques boostés par des moments plus raps avec JoeyStarr et même Snoop Dogg !
Chabat et sa bande ont perdu le chaudron ?